Trust Opus

Trust serait un monde où l’autre est en voie de disparition et dont le vrai drame est d’abord celui du langage. Langue morte, contaminée par la logique marchande, langue épuisée, effondrée, au creux de laquelle, pourtant, quelque chose résiste absurdement. La poésie, disait Paul Claudel, c’est quand le mot se souvient qu’il a été musique. Quelle serait la musique du bredouillement, quand on ne sait plus dire, ni quoi, ni à qui ?